L’engorgement des seins est lié à une production lactée supérieure à la consommation du nourrisson , ou une congestion des vaisseaux sanguins ou encore une insuffisance de la circulation lymphatique.
Il se forme une surpression dans la glande mammaire qui va bloquer la circulation sanguine et lymphatique ainsi que l’écoulement du lait dans les canaux : c’est l’engorgement.
Il en résulte des phénomènes inflammatoires.
De plus la douleur ressentie par la mère va inhiber la sécrétion d’ocytocine par l’hypophyse et le réflexe d’éjection du lait va être diminué.
Dans le premier mois d’allaitement le risque est le plus élevé. Les têtées du bébé peuvent ne pas être assez efficaces ou pas assez fréquentes.
Parmi les facteurs de risque, on peut noter un trop grand espacement des têtées en raison d’une nuit prolongée du bébé ou en raison de la séparation de l’enfant de sa mère, l’arrêt brutal de l’allaitement, mais aussi le stress de la mère.
Le gel chauffé et posé sur les seins va contribuer, à la relaxation de la poitrine, à la détente de la maman et donc à la prévention de l’engorgement.
Le gel peut aussi s’utiliser congelé selon les situations, par exemple pour diminuer l’oedème ou la congestion vasculaire.
La maman peut cumuler l’utilisation en chaud et en froid avec des effets différents : le chaud pour faciliter la détente, le froid pour diminuer la congestion vasculaire.
Dès que le lait coule la douleur s’estompe. Si le gel est mouillé par le lait, il peut se rincer très simplement à l’eau savonneuse et se sécher avec une serviette. Avant de replacer le gel au congélateur, il faut bien vérifier à ce que la thermocompresse soit bien sèche.